VOYAGE AVEC CHARLEY John STEINBECQ

JOHN STEINBECK
Traductrice Monique THIES

Un voyage en solitaire, ou presque puisque Charley le fidèle compagnon est de la fête
De très nombreuses descriptions de paysages.
Le récit d'un voyage mis en parallèle avec le métier d'écrivain



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indépendante sympathique professionnelle

"j'écoutais, regardais, ressentais pour me faire une image de mon pays et si la peinture que j'en fis manqua parfois de vérité je n'ai à m'en prendre qu'à mes propres défaillances d'écrivain.
"Je sais aussi, depuis trente ans que j'exerce mon métier, ne pas pouvoir écrire à chaud d'un événement. il me faut le temps qu'il fermente"
"Je me demandais comment diable j'avais pu me laisser entraîner dans un projet parfaitement irréalisable. C'était un peu comme lorsque je commençais à écrire un livre. Confronté à la désolante incapacité dans laquelle je me trouve de noircir cinq cent pages, je suis envahi par une sensation maladive de défaite. c'est chaque fois la même chose. Puis graduellement j'écris une page, et une autre. Je ne peux me permettre d'envisager que le travail d'une journée et j'exclus l'idée d'en avoir fini"
"Nous avions à présent à portée de main une autre force autrement puissante, mais nous n'avions pas eu le temps de retrouver les moyens de réfléchir. car à l'homme il faut d'abord la sensation puis les mots avant qu'il approche enfin la pensée"
"J'ai découvert assez vite que lorsqu'un étranger qui se déplace veut tendre l'oreille aux conversations des gens, il est deux endroits où il peut se glisser en toute quiétude: les bars et les églises"
"Un endroit voué à disparaître quand vous ne vous y trouvez pas. Presqu'île d'Avalon: lieu de la mythologie celte où vint se soigner le roi Arthur et où il fût enterré"
"Nous reportâmes, chez nous, deux villes, deux vérités. De fait, je ne puis vous présenter l'Amérique que vous verrez. Il y a tant à voir, et nos yeux du matin écrivent un monde qui ne sera pas celui que contempleront nos yeux de l'après-midi. cependant qu'il ne fait aucun doute que nos lassitudes du soir ne pourront décrire qu'un monde fatigué.

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