RN 31
Cet été, j’ai embarqué ma fille photographe – « toi tu fais
les photos et moi je conduis »
Et voila ! Comment abuser de ses propres enfants pour ne pas faire
le travail.
Je rigole ma fille chérie.
J’ai donc conduit ma fille tout le long de la RN31, enfin non pas tout du
long, parce que une partie du grand contournement de Paris reliant Rouen à Reins,
c’est un peu long. Juste de Ons-en-Bray
à Saint-Germer-De-Fly, la partie qui traverse la communauté de commune du pays
de Bray.
Je rentre donc 2 heures plus tard avec environs 612 photographies.
J’ai trié,
J’ai sélectionné,
J’ai re sélectionné,
Et je les ais dessiner
Bref, j’ai tout de même dû faire un sacré boulot.
La RN 31, Je vous l’accorde, elle est presque aussi désagréable qu’une
autre route nationale.
Lorsqu’on les empreinte, on a juste envie d’arriver, mais elles sont
aujourd’hui limitées à 80 kilomètre heure. Donc on tente d’échapper aux radars
et aux gentils gendarmes pour doubler le traînad en Playmobil sans permis qui
se traîne devant nous. Je suis certaine que vous me suivez.
Tout concentrer sur l’heure d’arrivé, la conduite, les dépassements de
vitesse, on ne voie rien. Comme sur l’autoroute, des lignes blanches, du bitume
qui défile défile défile.
Et cette après-midi d’été, pas de course ou de rendez-vous urgent, j’ai pris le temps de bader tout du long. J’ai regardé les abords, les chemins, les champs, les forêts, les villages, les vaches brouter, les publicités dépeintes sur les murs des fermes, les anciennes usines de briques et leurs verrières, les buissons, les forêts, les relais routiers etc. Avec au bout de la route une surprise : un arbre creux.
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