FRONTIERE BUCOLIQUE


Semaine 41
FRONTIÈRE BUCOLIQUE


Je me suis penché sur mon papier pour tenter de rendre toute la beauté du paysage. Une bien paisible après-midi, à écouter l’eau s’agiter, et clapoter entre les arbres, a observer les prés où broutent les vaches à l’ombre des haies.

L’Epte est belle, elle passait dans les jardins de Monet et Pissarro. Monet en a d’ailleurs détourné un bras pour y faire les « Nymphéas ».

Un moment bucolique à l’image du temps qui coule au milieu de la prairie.  

Je laisse mon crayon glisser silencieusement sur la feuille  jusqu’au moment  où … une ombre se glisse sous ma chaise pliante, je sursaute, je crie, me rassoie … bah oui c’est qu’une bestiole quoi !!!!

Maintenant que j’ai planté le décor je vous situe plus sérieusement  le lieu.
Ce cours d’eau est la frontière naturelle entre la Normandie et la Picardie (et de  l’Ile de France plus au sud). Les bords de l’Epte ont été les témoins de deux Siècles de guerre, et de pillages avec les Vikings, de la guerre de Cent Ans et de la peste.

 « Celui qui reçoit un tel don, lui dis ient les évêques, doit baiser le pied du Roi. Jamais, répondit [Rollon], je ne fléchirai le genou devant quelqu’un, ni ne baiserai son pied. Cependant, poussé par les prières des Francs, il ordonna à l’un de ses guerriers de le faire à sa place, Celui-ci saisit le pied du Roi et le porta à sa bouche, mais il le baisa sans s’incliner et fit tomber le Roi à la renverse. De là de grands éclats de rire, un grand tumulte dans la foule.... » Chronique anonyme relatant la signature du traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911



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