LIN


Semaine 28

LIN



Cette petite fleur couleur lavande produit un des liants les plus utiles pour le peintre : l’huile de lin. J’en ai utilisé des litres et des litres.
Avec l’industrialisation et le développement du coton, la culture du lin avait presque disparu. Elle revient dans nos champs picards et normands. Mais le lin est aussi un excellent isolant pour nos maisons, ce qui lui faut un regain d’intérêt. D’autant plus qu’après la libéralisation du prix de la betterave, son court c’est effondré, ce n’est donc plus rentable de la cultiver.

Le lin sert aussi à la fabrication du dollar. J’ai toujours su que le Pays de Bray était le centre du monde.

Et nous, conducteur quotidien de ce pays, nous guettons leur floraison qui ne dure qu’une semaine. Mais qui peint la campagne d’une tendre et magnifique couleur lavande.

Certaines années, chance ultime, le colza et le lin fleuri en même temps. Le paysage devient une mosaïque jaune vif et violet tendre. Un régal pour les yeux.

Jusqu’à aujourd’hui je ne me suis pas  testé à peindre ces couleurs, parce que la nature travaille bien mieux que mes pinceaux. Alors, je vous remercie d'être indulgent avec mes exquises.















Pour en savoir plus :

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Pascal m'écris cette information et je l'en remercie
L‌e lin n'a jamais quitté nos régions loin de là il est omniprésent en pays de Caux et c'est la meilleure qualité au monde la moitié de la production mondiale provient de Seine maritime et Eure qu'on se le dise 
j'aime le lin
j'aime le lin

www.pascallevaillant.com
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Les trois fileuses
Conte des frères Grimm
Il était une fois une fille paresseuse qui ne voulait pas filer le lin. Un jour, sa mère se mit si fort en colère qu'elle la battit et la fille pleura avec de gros sanglots. Justement la reine passait par là. Elle fit arrêter son carrosse, entra dans la maison et demanda à la mère pourquoi elle battait ainsi sa fille. La femme eut honte pour sa fille et dit :
- Je ne peux pas lui ôter son fuseau et elle accapare tout le lin. La reine lui répondit :
- Donnez-moi votre fille, je l'emmènerai au château ; elle filera autant qu'elle voudra.
Elle la conduisit dans trois chambres qui étaient pleines de lin magnifique.
- Maintenant, file cela, dit-elle, et quand tu en auras terminé, tu épouseras mon fils aîné.
La jeune fille eut peur : elle ne savait pas filer le lin. Et lorsqu'elle fut seule, elle se mit à pleurer et resta là trois jours durant à se tourner les pouces. Le troisième jour, la reine vint la voir. La jeune fille prit pour excuse sa tristesse qui l'avait empêchée de commencer. La reine la crut, mais lui dit :
- Demain il faut que tu te mettes à travailler !
Lorsque la jeune fille fut seule, elle ne sut de nouveau plus ce qu'elle allait faire et, toute désolée, elle se mit à la fenêtre. Elle vit trois femmes qui s'approchaient. La première avait un pied difforme, la deuxième une lèvre inférieure qui lui couvrait le menton et la troisième un pouce extraordinairement large. Elles restèrent plantées sous la fenêtre, regardèrent en l'air et demandèrent à la jeune fille ce qui lui manquait. Elle leur expliqua ce qu'elle voulait. Les trois dirent alors : - Si tu nous invites au mariage, si tu n'as pas honte de nous, si tu nous dis tantes et si tu nous faire prendre place à ta table, alors, très vite, nous filerons le lin.
- De tout cœur, bien volontiers, dit-elle. Venez ici et mettez-vous tout de suite au travail.
Elle fit entrer les trois femmes étranges et leur installa un coin dans la première chambre, où elles se mirent à filer. L'une tirait le fil et faisait tourner le rouet, la deuxième mouillait le fil, la troisième frappait sur la table avec son doigt et une mesure de lin tombait par terre à chaque coup de pouce.
La jeune fille cacha les trois fileuses à la reine et, chaque fois qu'elle venait, elle lui montrait l'énorme quantité de lin déjà traitée. La reine ne tarissait pas d'éloges. Lorsque la première chambre fut débarrassée, ce fut au tour de la deuxième et, finalement, de la troisième. Alors, les trois femmes prirent congé de la jeune fille en lui disant :
-n'oublie pas ce que tu nous a promis, ce sera pour ton bonheur !
Lorsque la jeune fille montra à la reine les trois chambres vides et le lin filé, celle-ci prépara les noces et le fiancé se réjouit de prendre pour épouse une femme aussi adroite et il la loua fort.
- J'ai trois tantes, dit-elle, et comme elles ont été très bonnes pour moi, je voudrais bien ne pas les oublier dans mon bonheur. Permettez que je les invite à ma table.
La reine et le fiancé répondirent :
- Pourquoi ne les inviterions-nous pas ?
Lorsque la fête commença, les trois femmes arrivèrent magnifiquement vêtues et la fiancée dit :
- Soyez les bienvenues, chères tantes.
- Oh ! dit le fiancé, comment se fait-il que tu aies de l'amitié pour d'aussi vilaines personnes ?
Il s'approcha de celle qui avait un pied difforme et lui dit
- D'où vous vient ce pied si large ?
- D'avoir pédalé au rouet, répondit-elle.
Il vint à la deuxième et dit :
- D'où vous vient cette lèvre pendante ?
- D'avoir léché le fil, répondit-elle.
Il demanda à la troisième :
- D'où vous vient ce pouce si large ?
- D'avoir tordu le fil, dit-elle.
Alors le fils du roi dit :
- Que plus jamais ma jolie fiancée ne touche à un rouet.
Et c'est ainsi que la jeune fille n'eut plus jamais à faire ce qu'elle détestait.

* je n'ai aucune prétention à écrire ou connaître LA GRANDE VERITE sur tout, je n'écris que ce que je ressens, voit, crois, entends ... Bref ma vision d'artiste.

Commentaires

  1. Cette page sur le lin, l'esquisse, cet amour des champs, me donnent envie de retourner en pays de Bray.
    le conte fait une belle évasion,je l'avais oublié ! Merci, Patricia.

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