GRAND DEBALLAGE
Semaine 20
Grand Déballage
Chez nous avec le mois de mai viens le printemps, mais pas que. Avec le
mois de mai viennent aussi les foires à tout. Rien que le premier mai, nous en
avions quatre autour de chez nous.
Et c’est le grand déballage:
La cuillère en argent de la grand-mère,
Les vieux outils rouillés ou restaurés
Le stock de clous,
Et le clou de traverses SNCF
Des roues et des pneus,
Une galerie de 204,
Un nain byker,
Des confitures maison,
Des verres et des bouteilles,
Des chopes de Bière,
Un lapin de pâque sans le chocolat qu’il portait,
Napoléon,
Je viens avec le cabinet de curiosité ambulant avec ce que les visiteurs ont bien
voulu me transmettre,
« Je ne vends rien je récolte
Des morceaux de notre pays de Bray
Des fragments de notre quotidien
Bienvenue
Venez partager une parcelle… de ce que vous voudrez »
J’ai été gâtée, de merveilleux morceaux de vies, le plein de
renseignements, des rencontres riches et surtout de merveilleux sourires…
MERCI à Émilie, Raymond, Jo la récup, Patricia, Patou, Yannick,
Jean-Claude, Nathalie ; Rachelle, Nicolas, Martine, Eloïse, Laurence, et
tous ceux dont je ne connais pas le prénom
Entre autres j’ai longuement discuté avec Yvon qui est né à Saint-Denis,
mais qui vit ici depuis qu’il a 2 mois. « J’étais cuisinier au ministère
du Général Gauthier » avec 5 étoiles au compteur. Voilà qui devient
savoureux.
Moi curieuse : « Vous avez une recette typique du
Pays de Bray?
Yvon: « Le ris de veau aux Morilles
Moi : « Alors comment faites-vous ?
Yvon : « J’arrive à récolter jusqu’à 250 kilos de champignons
dans l’année, des Morilles, des cèpes de printemps, des cèpes d’automne, le
violet …
Et je vous promets qu’il n’exagère pas Yvon, j’ai vu les photos.
-
c’est sûr il faut s’y
connaître
-
C’est secret les coins à
champignons …
Il a raison Yvon moi non plus je ne dévoile pas mes coins à champignons.
Donc vous n’en serez pas plus, ni de la recette du ris de veau aux morilles ni
où trouver les morilles.
Yvon : « J’ai de merveilleux souvenirs de notre belle contrée
-
« !j’ai du mal à m’en
aller d’ici, je suis trop attaché à la famille et à mes souvenirs
-
« J’en ai tellement
fait de conneries !
-
J’ai passé mon certificat d’études
en juin 1964 et en septembre je commençais à travailler.
-
Pour le certificat d’études,
je n’ai pas été présenté par l’instituteur parce que je faisais exprès de faire
des fautes
-
Et, quand je l’ai passé, je
suis arrivé second, nous étions 600 élèves
-
Il y a deux ou trois ans,
nous avons fait une réunion des anciens élèves. La fille de l’instituteur était
là. Elle m’a confié de son père l’aimait bien.
Ici les gens sont gentils, ils se connaissent et se reconnaissent.
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