VEDADO

CUBA 2ème jours

VEDADO


Le quartier est « résidentiel » des maisons à un étage avec jardin. Une fois dépassé l’avenue 23 et l’immense CUBA LIBRE, puis le Parque Coppelia, les rues se font calmes et tranquilles.



 


 Je m’installe sur le trottoir même pour dessiner un commerce national, tout de vert et de jaune vêtu.
Les fruits étalent leurs couleurs, les hommes et les femmes viennent chercher leur nourriture avec leur cabas coloré.




Il fait bon, à l’ombre de cet arbre à fleurs roses.
Certains passants s’arrêtent pour me regarder peindre, ils sont souriants. De petits groupes d’enfants revêtus de leur costume d’écolier et leur maître me croisent, certains s’arrêtent pour me complimenter.








Je continue ma route dans les rues du Vedado, un régal pour les yeux





Faire ses courses à Cuba semble compliqué. Les Cubains ont un « libreta » ou carnet d’approvisionnement ils peuvent avec celui-ci se fournir en nourriture. Il est le symbole de l’égalité à Cuba. En échange du « libreta » chaque Cubain reçoit une certaine quantité de nourriture à savoir 7 livres de riz par mois le l’huile de cuisine, un morceau de pain par jour et de petites quantités de poulets, d’œufs, de poisson de sucre de gaz et de spaghettis.
Cet état des choses est pour le moins choquant, en effet, cette île possède presque 6000 kilomètres de côtes, et le gouvernement interdisait il y a encore peu  à ses habitants de pêcher pour leur propre compte. Les langoustes étant réservées aux tourismes et aux  apparatchiks « DENTRA DE LA RÉVOLUTION, TODO ; CONTRA LA RÉVOLUTION, NADA ! »(source Claude Marthaler « confidence cubaine »).
Il arrive encore aujourd'hui que les Cubains manques des denrées de première nécessité comme le lait ou la farine.

 Pour aller plus à ce sujet
https://www.contrepoints.org/2013/07/17/130963-un-demi-siecle-de-misere-a-cuba
Pas de farine pas de pain



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