GUAGUAS
CUBA 3 ème JOUR
BUS
Fatigué par cette journée,
croisant une ligne de bus, nous sautons dedans ne sachant même pas ou il nous
emmènerait, mais en espérant très fort qu'au moins il nous rapprocherait de
notre auberge de jeunesse.
Bonne pioche, à force de gestes
et de mauvais Anglais Espagnol avec un passager, nous descendons 200
mètres.
Alors le bus Cubain, c'est ...
D’abord il faut faire la queue,
bon dans le métro Parisien aussi il y a du monde, mais on ne fait pas la queue
on pousse. Mais, attendre son tour à Cuba ce n’est pas vraiment dans l'ordre,
chacun se place non loin à l'ombre de préférence. C'est à nous de demander qui
est le précédent arrivé: lorsqu'il passe ou monte et bien c'est ton tour. Bien
entendu ne connaissant pas l'usage et ne voyant pas de queue, nous à la Parisienne
nous montons sous les regards courroucés.
Le poinçonneur encaisse
le prix de la course.
Nous montons et essayons de
frayer un passage dans ce bus bondé.
Personne ne râle, tous se
poussent pur tenter de libérer un espace aux nouvelles arrivant.
Le chauffeur démarre.
Le poinçonneur Klaxonne
Le bus fonce
Et heureusement que le poinçonneur
klaxonne, parce que le bus ne freine pas, c'est au piéton de se pousser.
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