Cayenne

C’est un peu une veille histoire, lorsque ma sœur de cœur vivait en Guyane, je me suis offert le billet d’avion pour aller la voir. C’était le seul objectif, voir ma « topine ».
Et j’ai été émerveillé, si vous devez visiter un département français foncez. Avant même l’atterrissage,  lorsque l’avion survole la côte Américaine, dans le cadre du hublot, une mer verte s’étale à perte de vue.
Mais ce que j’ai le plus apprécié, c’était la mixité des couleurs humaines. Le département est aujourd’hui habité par les Amérindiens (Awaraks, Palikurs, Kani’na, Wayanas, Wayampis, Emérillons), les Créoles, les Noirs Marrons (Aluku, Saramaca, Paramaca, Djuka), des Blancs (Peu de bagnards ont pu rentrer, et les métropolitains venus pour travailler à Kourou entre autre), et les Hùongs (depuis 1977).
La végétation foisonnante et gigantesque, à l’entrée des chemins balisés qui entre quelque peu dans la jungle des panneaux spécifient : « Attention si vous avez des enfants attachez les », raconté comme ça cela choque, mais sur place on comprend vite l’intérêt de la laisse. Les troncs d’arbres sont si larges, qu’un petit pourrait se perdre en passant derrière. Le feuillage est si dense, que le soleil n’apparait plus. L’on perd vite tous nos repères que l’on utilise dans nos forêts métropolitaines.
Dans les rues les couleurs sont franches, la lumière est trop forte.
Je prenais beaucoup de plaisir à flâner dans les marchés, me mélanger aux couleurs, humer des légumes et des fruits mystérieux, les goûter aussi.



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