King-Kong

"King-Kong"
Aquarelle 40 x 80
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Cet endroit fait partit de nos iconographies modernes, même si on n' y a jamais mis les pieds on connait.
Nous débarquons donc, certain de que nous allons trouver. !!!
Stupéfaction. Nous nous transformons d’un coup en benêts : bouche bée, bras ballant et nez en l’air, ne sachant plus où aller.
La foule marche à notre gauche et à notre droite, nous devenons un ilot fixe au milieu d’un torrent.
Nous réussissons à sortir de notre torpeur, nous remontons la 7° avenue pour le plaisir d’y marcher
J’ai tout de même, un peu de mal, à émerger de ce film et à sortir l’appareil photo ; de toute manière, quoi prendre ? C’est bien la première fois que je me pose cette question, d’habitude cela vient tout seul, mais là ! En fait, c’est un trop-plein, une multitude, qui me rende aveugle : chaque mettre de trottoir mériterais une page.
Pendant que se déverse la lumière des néons publicitaires immenses dans la vitrine. Nous regardons le magasin de souvenirs, en détail, inspectant chaque référence de l’ Amérique qui l'on nous vend habituellement. Tout est là, la route 66, Maryline, les boites de soupe Cambels, les pompiers, king Kong.
Derrière nous, Broadway s’agite, s’éclaire, défile sur building-écran, tournoie. Les marques célèbres se font la guerre du néon. Les vendeurs de balades en tout genres, les acteurs de comédies musicales ; les attrapeurs de touristes sont sur le trottoir, pour vous interpeller dans toutes les langues.

L’office du tourisme devient malgré le monde et l’attente comme un refuge. En sortant, nous possédons tous les guides, en Français, de ce qu’il ne faudrait pas rater à Manhattan 

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