Mosaic Man. Art street dans Manhattan





En rentrant blessé du Vietnam, Jim Power s’installe dans les

rues de l’East village.
Pendant 20 ans, il recouvre de bouts de vaisselles, de tessons
de bouteilles ou de morceaux de carrelage les pieds des feux
rouges, des panneaux de signalisation et d'autres mobiliers
urbains de la 7ième rue. Certains commerçants lui ont offert
leurs murs.
Il est toujours là, avec son compagnon, un Berger belge. Il crée
des mosaïques urbaines, du street art à la Facteur Cheval.
Dans ses oeuvres, il raconte l’histoire de New York et des USA,
de la guerre de Sécession aux tours jumelles, et des grands
personnages d’Elwis, à Churchill.
Il remonte ainsi méthodiquement et patiemment toute la 7ième
rue, d’est en ouest.
Avec le temps et les intempéries, quelques une de ses
mosaïques se sont abimées. Alors, des admirateurs, des amis, des voisins et des journalistes ont organisé un appel de fonds pour qu’elles soient remises en état. Désormais, ces morceaux de
couleurs jalonnent, de poteau en poteau, tous les carrefours de la 7ième rue.
Notre logement est sur la 7ième rue et tout au long de notre séjour, je les ai admirés et découverts.
Presque à la fin de notre séjour en sortant du métro, en fin de journée, nous avons eu la chance, de le voir travailler une de ses compositions. Son chien couché, sur un carton à ces côtés.
Les passants le saluent en traversant, ou s’arrêtent pour prendre de ses nouvelles.
Aimable et souriant, il explique, sa prochaine oeuvre. 
Patricia Allais Rabeux

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